Catégorie « Carrément passionnant Mini »
Lilly sous la mer
Thomas Lavachery
Ed. L’école des loisirs
« C’est un beau jour pour la science ! ». La capitaine Lee Bullitt vient d’inventer « la boule Bullitt », une formidable invention grâce à laquelle la famille Bullitt va pouvoir observer les fonds marins à la recherche d’une trace de vie. Mais elle tarde à trouver la moindre preuve et leur moral est au plus bas. Seule Lilly, la benjamine de la famille, semble apprécier cette aventure et passe ses journées à rêver face au vide abyssal… À rêver, vraiment ? Avec ses aquarelles aux détails rigoureusement scientifiques et ses personnages loufoques, Thomas Lavachery signe un véritable roman d’aventures aux allures de compte-rendu d’expédition scientifique. Un petit bijou d’humour et d’inventivité qui rend hommage à tous les rêveurs silencieux.
Catégorie « Carrément passionnant Maxi »
D’Or et d’Oreillers
Flore Vesco
Ed. L’école des loisirs
Indécemment riche et affreusement orphelin, le jeune Lord Handerson cherche à se marier. Branle-bas de combat chez toutes les jeunes filles de bonne famille. Mais l’affaire se complique quand les prétendantes échouent mystérieusement les unes après les autres face à l’épreuve qui les attend : passer une nuit au château, sans chaperon, sur un empilement invraisemblable de matelas. Les trois filles de Mrs Warkins et leur servante Sadima se présentent au château en ignorant encore qu’il renferme de bien sombres secrets. Mêlant astucieusement les genres et les récits traditionnels, on reconnaît pêle-mêle La princesse au petit pois, Barbe Bleue, Alice ou Jane Austen… Ce conte résolument contemporain est un éveil à la sensualité et on ressort de cette lecture foudroyé par la beauté de la narration.
observez… Les animaux de la forêt y ont pénétré en secret !
Delphine Perret raconte un été qu’un enfant passe avec sa mère, dans la maison de ses grands-parents. Un été parmi d’autres, qui n’a finalement rien d’exceptionnel mais qui, grâce au talent de l’autrice illustratrice et à cette éternelle capacité d’émerveillement de l’enfance, devient « le plus bel été du monde ».
À pattes de velours, Chat se faufile entre les pages de cet ouvrage. Il joue avec la lune et les étoiles, guette les navires engloutis qui remontent à la surface, glisse dans les ruelles à la poursuite de son ombre, hante les lumières de la ville et celles de la scène, avant de s’accrocher aux rideaux et de prendre la lune pour oreiller. Dans cette nuit lumineuse, tout s’anime : Goéland, un vieux célibataire mélancolique, verse une larme à la mort du jour, tandis que Cormoran cherche sa Cormorine et que Cigogne s’éloigne endeuillant le toit et attristant la cheminée par son départ. Il faut encore consoler l’arbre qui pleure toute sa sève et rassurer l’étoile qui a peur de la nuit. Après cette promenade aussi drôlatique que poétique, ne reste plus qu’à s’endormir, tête bêche comme les cinq enfants.













L’auteur de la Rivière à l’envers (Pocket Jeunesse), prix des Incorruptibles 2002, et de Jefferson, paru chez Gallimard en mars 2021, est le lauréat du « Nobel » de la jeunesse. C’est la première fois qu’un auteur français remporte ce prix.
