C’est encore Sylvette qui nous fait profiter de sa prose !
Notre Dame du Chêne, S’il vous plaît, donnez-nous du soleil !
Et le soleil fut !
Notre Dame-du -Chêne, au dessus de Bar-sur-Seine, une jolie chapelle dans les bois, où se plaisent les chênes. Et dans cette chapelle comme enchâssée, une statue dans son tronc de chêne, devenue Notre Dame du Chêne.
Il était une fois, il y a fort longtemps, plus de mille ans, dans la Garenne des Comtes (de Champagne), une source aux pouvoirs magiques : son eau pouvait guérir les problèmes d’yeux . Elle se trouvait dans une clairière. C’était au début du christianisme…
Un jour, un jeune berger revenant avec son troupeau, peut-être des cochons qui aiment tant les glands, vint à passer dans cette clairière. Et là, oh, surprise ! Il vit dans le creux d’un chêne, une statue de la Vierge. Plusieurs fois rapportée par le jeune pâtre dans sa chaumière, puis placée à l’église de Bar-sur Seine… elle revint à chaque fois se nicher dans son chêne. On crie au miracle !
On décide alors de faire un abri de branchages, puis une cabane en bois autour du chêne. Enfin, plusieurs siècles plus tard, une chapelle en planches avec un clocher est construite. Le chêne de plus de 500 ans est alors coupé et déposé dans son chœur, au lieu-dit ,désormais, le Bois Notre-Dame.
C’est à l’ère industrielle, que la chapelle actuelle est bâtie en pierres. Là repose la Vierge nichée dans le tronc, qui veille sur la source voisine, miraculeusement protégées.
Et c’est là, qu’en ce 25 Septembre 2023, sous un beau soleil automnal, six lectrices retombent avec plaisir en enfance, où plutôt dans des albums jeunesse qu’elles partageront avec les jeunes randonneurs des écoles voisines.
La Protection civile est à l’accueil. C’est dire qu’une déferlante d’au moins 500 enfants va transiter par ici… Et Sylvain et Sylvette, en chair et en os, sont parmi nous, Un miracle ?
A peine installées, autour de la chapelle, formant presque une ronde, les lectrices : Anne-Marie, Sonja, Catherine, Chantal, Fabienne et Sylvette, se réunissent en table ronde, pour déguster des petits pains au chocolat, offerts par un bon ange Ligueur. Qu’il en soit remercié par les gourmandes reconnaissantes !
Ils arrivent !
Et le temps passe . Et aucun loulou à l’approche. Le loup les aurait-il mangés ?
Et c’est midi. Midi et demi, une clameur annonce une horde de jeunes affamés, qui à peine arrivés se ruent sur leur pique-nique.
Pour les histoires on verra au dessert…
Et enfin les albums jaillissent des tapis de sol, avec toutes sortes de personnages plus ou moins sympathiques, où le plus rusé triomphe du balourd. Et les monstres sont emprisonnés dans les pages et ne sortent que le temps d’une histoire.
Au début, c’est plutôt tranquille, 5-6 enfants, une demi-classe…
et les voilà qui, tout à coup, ont terriblement envie d’entendre une, deux, trois histoires… et les lectrices sont assaillies !
On ne voit pas le temps passer…
Et puis silence! La meute est repartie à l’assaut des derniers kilomètres dans les bois. Il est temps de plier bagages. Les livres regagnent les cabas avec les tapis de sol aussi.
Et c’est un retour joyeux dans le minibus conduit par Catherine : un grand merci à elle !
Encore une journée appréciable de passée. On recommence quand ?
On en fait le siège à 16 lectrices et un lecteur… Et le temps passe… 
Igor n’avait jamais imaginé être un jour en haut de l’affiche… et pourtant ! Lorsqu’un zigoto en costume sonne à sa porte pour lui proposer d’être la vedette du prochain film du grand réalisateur Otto Karskholer, Igor reste pantois. Mais pourquoi lui ? Il ne connaît rien au cinéma !
