Anne-Marie nous parle de livres et de lecture avec Tu ne devineras jamais, d’Emily Ford, aux éditions Mijade.
et Roselyne nous fait découvrir un documentaire sur le papier !
Un tour du monde en papier de Martina Manya, aux éditions Rue du Monde.
Anne-Marie nous parle de livres et de lecture avec Tu ne devineras jamais, d’Emily Ford, aux éditions Mijade.
et Roselyne nous fait découvrir un documentaire sur le papier !
Un tour du monde en papier de Martina Manya, aux éditions Rue du Monde.
» Quand on propose comme thème de recherche la famille dans les albums pour enfants, on s’attend à voir fleurir les images éternelles et pour tout dire un peu « planplan » de « papa, maman et les enfants» …
Eh bien, pas du tout ! Beaucoup d’auteurs ont ouvert tout grand leurs fenêtres sur le monde moderne, et ils nous proposent non pas « LA Famille » mais toutes sortes de familles : tout un échantillonnage (Familles, Et toi, ta famille ?), avec des familles monoparentales, des familles avec deux papas ou deux mamans, des familles du divorce (Sur mon fil), des familles recomposées (Un papa sur mesure). Une vision globale de la famille, par l’arbre généalogique (Je suis petite mais mon arbre est grand). »
Lisez l’article, vous découvrirez bien d’autres albums plus intéressants les uns que les autres…
Merci à LFL 31 !
Pour lire l’article, cliquer ICI
Anne-Marie a lu Celle qui voulait conduire le tram,de Catherine Cuenca, aux éditions Talents Hauts
et Roselyne a aimé l’Ange disparu de Max Ducos, aux éditions Sarbacane.
Petit retour sur le café lecture du 19 mars consacré au thème de la peur dans les albums pour enfants.
Nous étions une quinzaine de lectrices bien décidées à partager (entre nous et avec les enfants) frissons, angoisses, cauchemars et terreurs en tous genres et pour tous âges.
Plusieurs pistes ont été proposées :
Vous trouverez ci-dessous la bibliographie qui nous a servi de point de départ. Attention ! Nous y avons apporté quelques changements (notamment des titres apportés et présentés par les lectrices !). Les livres qui sont à la bibliothèque de la Ligue sont signalés (LFL). Les autres proviennent de différentes médiathèques.
Beaucoup d’albums étaient exposés sur les tables, auxquels se sont ajoutés les titres apportés par les lectrices.
Les échanges ont été nombreux, riches et comme toujours, très spontanés, comme le fait remarquer Chantale dans le courriel qu’elle nous a adressé : » C’est tout l’intérêt de cette séance qui a été particulièrement interactive. Chacun a pu s’exprimer et repartir avec des idées à mettre en œuvre et des livres à raconter auprès des enfants «
« C’était une bonne séance, très récréative. Et quel plaisir de retomber en enfance et d’écouter, découvrir ! » Sylvette
Pour conclure, « J’ai trouvé cette réunion très intéressante. Continuez ! » nous dit Ghislaine. Alors, nous continuons !
Fortes de ces encouragements, nous travaillons déjà à la préparation de la prochaine séance (avant la fin juin, peut-être un mardi après-midi) qui sera consacrée aux Contes détournés. Vous pouvez donc dès à présent réfléchir à la question !
☆ Catégorie Carrément Beau mini
CHEZ BERGAMOTE, de Junko Nakamura, aux éditions MeMo
Un enfant nous fait le récit tout en sensibilité de ses après-midi chez Bergamote. Bergamote, c’est une grand-mère, une tata ou une nounou : à chaque lecteur de décider. Une figure rassurante, aussi chaleureuse et accueillante que sa maison. Après une partie de cache-cache avec le chat Abricot, c’est l’heure du goûter : ça sent bon la menthe et la compote de pommes du jardin !
Le lecteur est spectateur silencieux et attentif de cette journée qui s’étire en douceur. Les sens sont mis en éveil par les illustrations de Junko Nakamura, où se mêlent couleurs automnales et magie des lumières. C’est une véritable ode aux petits moments délicieux du quotidien,
à hauteur d’enfant.
— Chronique Commission Prix Sorcière
☆ Catégorie Carrément Beau maxi
LE JARDIN DE BABA, de Jordan Scott, illustrations Sydney Smith, traduction Michèle Moreau, aux éditions Didier Jeunesse
Voilà un très bel album dans lequel s’exprime avec tendresse la relation entre un enfant et sa grand-mère, sa Baba d’origine Polonaise. Elle l’accueille chaque matin dans sa petite maison avec un énorme bol de gruau et des produits du jardin en guise de petit-déjeuner. C’est une Baba qui parle peu la langue de l’enfant, mais elle dit beaucoup avec les yeux et les gestes. Sa maison déborde des récoltes du jardin. C’est une grand-mère qui a eu faim dans son enfance. À la sortie de l’école, quand il pleut, tous les deux ramassent les précieux vers de terre indispensables au potager. Le temps passant, la grand-mère vient vivre chez son fils et c’est son petit-fils qui lui apporte désormais son bol de gruau le matin. Les gestes perdurent et les liens se tissent autrement.
L’histoire magnifique d’une relation qui se lit graphiquement, dans les décors et les regards, avec des couleurs riches à l’effet flouté qui évoquent la tonalité des souvenirs.
— Chronique Commission Prix Sorcière
☆ Catégorie Carrément Passionnant mini
MONSTRES, de Stéphane Servant, illustrations Nicolas Zouliamis, aux éditions Thierry Magnier
L’arrivée d’un cirque itinérant dans le village du jeune Otto va bouleverser la vie tranquille des habitants : le cirque annonce comme « clou du spectacle » la découverte d’une créature effrayante. Intrigué par cette annonce, Otto se faufile sous le chapiteau et va découvrir le monstre… Le soir même, quand le rideau se lève, c’est la stupéfaction !
Voilà un roman sur la différence mais pas seulement, il parle également d’amitié, dans un monde singulier où l’humain devient « la curiosité ». Les illustrations en noir et blanc sont magnifiques et l’atmosphère mystérieuse un peu inquiétante ajoute une dimension poétique à l’écriture du récit.
Une histoire profonde qui invite le lecteur à changer de perspective et à interroger ses représentations de l’autre.
— Chronique Commission Prix Sorcières
☆ Catégorie Carrément Passionnant maxi
NOUS TRAVERSERONS DES ORAGES, Anne-Laure Bondoux, éditions Gallimard Jeunesse
Chez les Balaguère, on n’aime pas la guerre mais quand on naît au tournant du XXe siècle en France, on n’a pas le choix et ce, pour plusieurs générations. Anzême, Aloès et les autres, ces hommes ont des noms d’arbres plutôt que de saints – ils volent trop haut pour s’intéresser aux mortels. Ils vont se heurter à la violence, celle du front, celle du monde, celle qui dort en eux. Et dans la tourmente, ils n’épargneront ni les femmes, ni les enfants.
Nous traverserons des orages est une saga familiale sombre mais évocatrice de ce XXe siècle si rude sous son vernis de modernité. À travers le portrait des hommes Balaguère, l’autrice interroge la masculinité sur quatre générations, le poids des attentes d’une société en mouvement mais aussi ce que cela implique pour les femmes.
Une lecture passionnante que les ados prêteront à leurs parents pour prolonger ensemble ce grand moment de lecture.
— Chronique Commission Prix Sorcières
☆ Catégorie Carrément Sorcières fiction
NUIT DE CHANCE, de Sarah Cheveau, aux éditions La Partie
Rien qu’en donnant ce titre, cette couverture à son album, Sarah Cheveau engage aussitôt un quelque chose de mystérieux teinté de promesse heureuse.
C’est l’histoire d’un rêve en forêt, l’histoire d’une enfant téméraire qui s’enfonce dans la nuit. Elle fait la rencontre de différents arbres et croise plusieurs animaux : l’écureuil, le lièvre, le blaireau… Et surtout, elle tombe en chemin sur un animal peu commode, le sanglier, avec qui elle partagera un moment inattendu.
Nuit de chance est un magnifique album en noir et blanc, dont Sarah Cheveau nous conte les secrets de fabrication en fin d’ouvrage, sous une forme poétique. La technique du bâton brûlé à l’étouffée, qui devient charbon et se transforme en un instrument extraordinaire, confère à cette histoire une esthétique si particulière !
— Chronique Commission Prix Sorcières
☆ Catégorie Carrément Sorcières non-fiction
L’IMAGIER, d’Émilie Chazerand, illustrations Anne Wanda Gogusey, aux éditions La ville brûle
L’imagier traditionnel décompose le monde en petites images bien reconnaissables et les dispose dans un ordre choisi. Émilie Chazerand et Anna Wanda Gogusey proposent leur version de l’imagier constitué d’illustrations plus complexes et de définitions drôles et décalées. Les doubles pages se répondent ou s’opposent, jouent sur les mots et les sons pour donner une représentation contemporaine du monde.
Cet imagier atypique s’adresse à toutes sur un ton clairement engagé. L’écriture inclusive alliée à la poésie du texte invitent petit·es et grand·es à échanger sur des thèmes importants comme la tolérance, la différence, le consentement et la solidarité.
Un imagier audacieux qui dépoussière nos représentations de la société, décloisonne le monde des adultes et insuffle aux enfants un esprit de liberté.
— Chronique Commission Prix Sorcières
Si vous le souhaitez, et si vous voulez avoir d’autres idées de lecture, vous pouvez aller consulter la liste des nommés sur le site Citrouille.
Allez ! Un petit dernier pour le Printemps des Poètes !
Roselyne nous a apporté Les coquelicots savent-ils qu’ils sont fragiles ? un album d’Alain Serres, publié chez Rue du Monde
Anne-Marie, elle, nous présente J’aime pas l’eau, de Eva Lindstrom, aux éditions Cambourakis
Le Centre national de la littérature pour la jeunesse, héritier de La Joie par les livres, est un service spécialisé du département Littérature et art de la Bibliothèque nationale de France.
Ses missions :
C’est surtout, pour nous lecteurs un centre de ressource très riche, auquel nous accédons très régulièrement.
Si vous voulez en savoir un peu plus sur le CNLJ, son histoire, c’est ICI.
le Centre national de la littérature pour la jeunesse, un service spécialisé de la Bibliothèque nationale
de France.
Des publications
La Revue des livres pour enfants et Takam Tikou : Au cœur de la littérature pour la jeunesse, outils indispensables
pour tous les professionnels du livre et de la lecture pour la jeunesse
Des formations et manifestations
Des stages, conférences, rencontres… pour tous ceux que la littérature pour la jeunesse passionne.
Deux formations pour les lecteurs de Lire et Faire Lire Aube ont été animées par Agnès Bergonzi, conservateur et responsable pédagogique à la BNF.
Une salle de lecture ouverte à tous
Salle I de la Bibliothèque tous publics de la BnF
Quai François Mauriac, 75 013 Paris
Un site internet :cnlj.bnf.fr
Une page Facebook
La 11ème édition de la Semaine nationale de la petite enfance, organisée par l’Association Agir pour la petite enfance, aura lieu du 16 au 23 mars 2024, sur le thème «Viens je t’emmène ». Partenaire de cette manifestation, le CNLJ est aussi engagé dans « Premières pages », l’opération du ministère de la Culture destinée à familiariser l’enfant avec le livre dès son plus jeune âge. Découvrez quelques ressources sur les livres et les tout-petits, et ne manquez-pas notre stage, « Livres et lecture pour les tout-petits » le 27 mars (Cycle Explorer la littérature pour la jeunesse).
Toutes les publications du site du CNLJ sont en accès libre, et vous trouverez ici, en PDF, le n° de la Revue des Livres pour enfants consacré aux livres pour les tout-petits.
cnlj-premieres-pages-2023-2024
Lire et Faire Lire 44 publie un article fort intéressant intitulé
C’est toujours le Printemps des Poètes !
Sonja présente un livre de Thomas Vinau, La Poésie, Késako ?
et Anne-Marie nous parle d’un album qui fait partie du Prix Poésie Lire et Faire Lire, D’un petit oiseau gris-souris, de Mathias Friman
C’est le Printemps des Poètes, et bien sûr, les lectrices de Lire et Faire Lire ont à coeur de participer à cette manifestation annuelle.
Sonja est venue avec un album d’un poète que nous apprécions beaucoup, Jean-Pierre Siméon : Aïe, un poète !
et Roselyne nous régale de la lecture de l’album Un rêve de Karen Hottois et Sandra Dufour