Émission 78 du 3 mai 2022
Roselyne nous offre un peu de poésie avec les « Petits poèmes pour y aller« , de Carl Norac et Anne Herbauts
Résidence Beauséjour de Gilles Bachelet, nous est présenté par Anne-Marie
Émission 78 du 3 mai 2022
Roselyne nous offre un peu de poésie avec les « Petits poèmes pour y aller« , de Carl Norac et Anne Herbauts
Résidence Beauséjour de Gilles Bachelet, nous est présenté par Anne-Marie
Une émission pour présenter les œuvres du Prix Poésie Lire et Faire Lire.
Rappel : Depuis 2013, le Prix Poésie des lecteurs Lire et faire lire est co-organisé avec Le Printemps des poètes pour que des bénévoles Lire et faire lire lisent, de septembre à avril, les textes de 4 recueils au cours de leurs séances de lecture.
Des lots de livres sont offerts et distribués grâce au concours de nos partenaires : la MAIF, le groupe MGEN et le Fonds Decitre. Chaque année, des centaines de bénévoles se mobilisent dans 67 départements auprès de 9.000 enfants.
Compte tenu de la crise sanitaire survenue l’an passé, Le Printemps des Poètes a souhaité reporter la sélection précédente du Prix Lire et faire lire afin qu’un maximum d’enfants puisse profiter de la découverte des quatre ouvrages retenus par le jury, c’est une manière, également, de s’assurer que ces publications soient mises en lumière le mieux possible.
Pablo Neruda est d’humeur maussade.
Il est en train d’écrire un poème consacré aux dures conditions de travail des mineurs quand son amie Matilde vient le chercher pour déjeuner. Elle a besoin de son aide pour préparer le repas. Tandis qu’il coupe un oignon et que ses yeux s’emplissent de larmes, il a la sensation de percevoir toutes les senteurs de la nature, des rayons de soleil entre les lamelles de l’oignon. D’un seul coup, toute sa tristesse s’efface et il retrouve la joie de vivre. À tel point qu’il décide de consacrer à cette herbacée une ode célébrant sa capacité à le faire pleurer de joie plutôt que de tristesse.
En découle sa célèbre Ode à l’oignon !
Un géant, un enfant, un voyage : voici les trois éléments de cette histoire qui pourrait sembler classique. Et pourtant, cette aventure qui ne dure que le temps d’une journée changera à tout jamais les deux héros.
La presse en parle
« Cet album est un véritable rêve éveillé à partager ensemble, entre petit et grand, comme l’enfant et le géant. » PAGE DES LIBRAIRES
« L’exotisme tient autant à la poésie des mots qu’à celle des illustrations. Pour emporter au royaume des rêves dans l’attente d’un autre réveil. » Le Monde des livres
Ce poème est une adaptation, en français et en arabe moderne, de la mu’allaqa d’Imru al-Qays, texte phare du patrimoine arabe. C’est l’une des sept grandes odes de la poésie préislamique, dont on raconte qu’elles étaient, pour leur perfection, suspendues à la Kaaba de La Mecque. C’est dire l’aura de sacralité qui entoure ces textes, strictement versifiés, où forme et fond sont indissociables.
L’adaptation française proposée ici est de type ludique. Elle cherche à offrir un texte accessible, reposant sur les images les plus frappantes de l’original.
Tous ces titres sont présents en plusieurs exemplaires à la Bibliothèque de la Ligue.
Nous avons jusqu’au 10 mai pour enregistrer nos votes.
Pour télécharger le coupon de vote : c’est ICI
Le mardi 5 avril, l’émission « Spéciale Poésie » de Thème Radio vous parlera de ces quatre recueils.
A l’occasion de sa 9ème édition, le Marché de la Poésie Jeunesse de Tinqueux change de nom et devient « la Fête de la Poésie Jeunesse ».
Rendez-vous incontournable de la saison culturelle porté par le Centre de Créations pour l’Enfance, la Fête de la Poésie Jeunesse invite le grand public, les parents, les enfants, les professionnels et les scolaires pour sa 9ème édition qui se déroulera du 3 au 6 février 2022 !
Le thème de cette année est : « S’accorder ». S’accorder aux autres, s’accorder ce temps ensemble, que l’on soit petit ou grand, autour de la poésie et la création d’aujourd’hui. Telle est la raison d’être de la Fête de la Poésie depuis sa création en 2014.
Tous ces titres sont présents à la Bibliothèque de LFL !
Le calendrier de l’opération est modifié afin de laisser davantage de temps pour les lectures. La remise du Prix se fera en juin 2022.
Pour le Printemps des poètes, Anne-marie, Roselyne et Sonja ont enregistré quelques poèmes pour l’émission du mardi 23 mars.
La cour couleurs , anthologie de textes contre le racisme (Jean-Marie Henry et de Zaü aux éditions Rue du Monde.)
Ecouter les arbres parler , dans Le Fil de Fée de Philippe Lechermeier chez Gautier-Languereau.
L’Enfant branche et Une histoire à dix doigts, dans Une Histoire grande comme la main de Anne Herbauts, chez Castermann.
Lune n’est lune que pour le chat (Venus Khoury Ghata, aux éditions Bruno Doucey).
Le Monde, de Carl Norac (Le Livre des Beautés minuscules, aux éditions Rue du Monde)
du 1er au 28/02 dans les rues de Reims et de Tinqueux et du 8 au 14/02 en ligne.
Depuis 2014, en février, le Centre de créations pour l’enfance de Tinqueux organise cet évènement autour de la création littéraire et de la diffusion de la poésie en différents lieux de la ville, avec la participation d’auteurs, artistes, artisans, éditeurs.
En ce début d’année 2021, le contexte sanitaire impose d’en revoir les conditions.
Pour cette 8e édition, il a fallu imaginer et investir d’autres espaces que l’habituelle salle des fêtes. Le thème de cette année, « Points de vue » sera décliné en de multiples points de rencontre , dans des lieux physiques de la ville bien sûr,( expositions d’affiches-poèmes sur les panneaux municipaux, « arbres joyeux » vêtus de laine dans les rues) , mais aussi dans des émissions radio et surtout des ressources en ligne (rencontres, lectures, tables rondes, ateliers d’écriture) pour mettre en valeur précisément les points de vue sur la poésie.
Dans le site https://marchedelapoesiejeunesse.com (ou page facebook) vous trouverez le programme en ligne et notamment, dans l’espace Enseignants, des interventions de poètes, dont certains poètes- phares de la manifestation . A saluer, de belles idées comme ce projet de correspondances poétiques entre classes de CM2 et 6e, ou encore la distribution aux habitants de Tinqueux de cartes postales portant des poèmes composés par les auteurs du Marché, à envoyer au correspondant de son choix !
Les affiches – poèmes à voir ici !
LA POÉSIE C’EST MAINTENANT !
ELLE N’ATTEND PLUS QUE VOUS !
Ça y est ! Les nouveaux titres sont parus sur le site du Printemps des poètes.
Les voici en (presque) avant-première :
Auteur : Nathalie Bontemps
traduit par Golan Haji.
Illustrations de Philippine Marquier.
Ce poème est une adaptation, en français et en arabe moderne, de la muèallaqa d’Imru al-Qays, texte phare du patrimoine arabe. C’est l’une des sept grandes odes de la poésie préislamique, dont on raconte qu’elles étaient, pour leur perfection, suspendues à la Kaaba de La Mecque. C’est dire l’aura de sacralité qui entoure ces textes, strictement versifiés, où forme et fond sont indissociables.
Il existe des traductions érudites de cette mu’allaqa, notamment celles de Jacques Berque, d’Heidi Toelle et de Pierre Larcher. Elles ont été d’un précieux soutien à l’élaboration du texte français qu’on va lire. Nathalie Bontemps remercie Walid al- Masri, ancien professeur de littérature classique à l’Institut français du Proche-Orient de Damas, pour l’éclairage intime du texte arabe qu’il a su lui apporter lorsqu’elle était son élève. L’adaptation française proposée ici est de type ludique. Elle cherche à offrir un texte accessible, reposant sur les images les plus frappantes de l’original.
Quant à l’adaptation arabe, elle a mis Golan Haji dans une situation plus délicate. Il n’est pas chose aisée de simplifier et d’expliquer ce texte, comme si on le traduisait à l’intérieur même de la langue arabe, pour en offrir une version contemporaine symétrique au texte français, concentrée sur l’aspect visuel et perdant la musicalité. Il n’est pas chose aisée de « jouer » avec un chef-d’œuvre connu par cœur par de nombreux lecteurs arabes au fil des générations, de l’époque préislamique à nos jours…
L’original arabe est une mine d’images poétiques : la nuit vue comme une étoffe, l’étoffe des vêtements effaçant les traces dans le sable comme l’aube efface les étoiles dans le ciel, l’humain partageant des caractéristiques animales et végétales, les animaux partageant des caractéristiques humaines… La vie nomade englobe nature et créatures, d’un seul tenant.
Paru le 1er mars 2019
Éditeur : Le port a jauni
Auteur : Marc Daniau
Illustrations d’Yvan Duque.
Un géant, un enfant, un voyage : voici les trois éléments de cette histoire qui pourrait sembler classique. Et pourtant, cette aventure qui ne dure que le temps d’une journée changera à tout jamais les deux héros.
La presse en parle
« Cet album est un véritable rêve éveillé à partager ensemble, entre petit et grand, comme l’enfant et le géant. » PAGE DES LIBRAIRES
« L’exotisme tient autant à la poésie des mots qu’à celle des illustrations. Pour emporter au royaume des rêves dans l’attente d’un autre réveil. » Le Monde des livres
Paru le 12 octobre 2017
Éditeur : Editions Thierry Magnier
Auteur : Vénus Khoury-Ghata
Illustrations Sibylle Delacroix.
À pattes de velours, Chat se faufile entre les pages de cet ouvrage. Il joue avec la lune et les étoiles, guette les navires engloutis qui remontent à la surface, glisse dans les ruelles à la poursuite de son ombre, hante les lumières de la ville et celles de la scène, avant de s’accrocher aux rideaux et de prendre la lune pour oreiller. Dans cette nuit lumineuse, tout s’anime : Goéland, un vieux célibataire mélancolique, verse une larme à la mort du jour, tandis que Cormoran cherche sa Cormorine et que Cigogne s’éloigne endeuillant le toit et attristant la cheminée par son départ. Il faut encore consoler l’arbre qui pleure toute sa sève et rassurer l’étoile qui a peur de la nuit. Après cette promenade aussi drôlatique que poétique, ne reste plus qu’à s’endormir, tête bêche comme les cinq enfants.
Les étoiles sont-elles clouées ?
la lune porte-t-elle des lunettes
et le nuage un pantalon ?
y a-t-il un facteur au ciel
qui circule à vélo
lettres d’amour dans sa sacoche
cartes postales dans ses poches
il siffle l’air dans sa moustache
lit les adresses à l’envers
jette le courrier au ruisseau.
Paru le 17 octobre 2019
Éditeur : Editions Bruno Doucey
Auteur : Alexandria Giardino
Illustrations Felicita Sala.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Géraldine Chognard.
Pablo Neruda est d’humeur maussade.
Il est en train d’écrire un poème consacré aux dures conditions de travail des mineurs quand son amie Matilde vient le chercher pour déjeuner. Elle a besoin de son aide pour préparer le repas. Tandis qu’il coupe un oignon et que ses yeux s’emplissent de larmes, il a la sensation de percevoir toutes les senteurs de la nature, des rayons de soleil entre les lamelles de l’oignon. D’un seul coup, toute sa tristesse s’efface et il retrouve la joie de vivre. À tel point qu’il décide de consacrer à cette herbacée une ode célébrant sa capacité à le faire pleurer de joie plutôt que de tristesse.
En découle sa célèbre Ode à l’oignon !
Paru le 15 mai 2019
Éditeur : Éditions Cambourakis
Les lecteurs et lectrices de Loire-Atlantique publient un sympathique article sur la lecture de poésie auprès des enfants. Ca s’appelle LIRE ET FAIRE LIRE DES POEMES… UNE EXPERIENCE ENRICHISSANTE, et c’est ici…
Ça y est, les résultats sont officiellement affichés sur le site de LFL !
Le lauréat du Prix Poésie 2020 est :
Les Oiseaux de Germano Zullo et Albertine (La Joie de Lire)
Pour plus de renseignements, c’est ici...
Les deux meneurs de jeu sont
Pierre Soletti : Auteur associé du Centre de création pour l’enfance de Tinqueux.
Mateja Bizjak Petit : directrice du Centre de création pour l’enfance de Tinqueux.
« La poésie, c’est une collection d’instants ».
« Les enfants aiment naturellement la poésie »
« La poésie, c’est quelque chose de vivant «
« La poésie est UNE. Il n’y a pas de poètes pour la jeunesse »
les enfants (CM1-CM2) de l’école Jean-Pierre Nicol de Fontenoy dans l’Aisne nous donnent lecture d’un texte de Carl Norac : Poèmes de roches et de brumes. (édition Le Port a jauni)
Ils témoignent du travail qu’ils mènent avec leur maître Michel Fievet, « qui insuffle à ses élèves le goût des mots, le plaisir de lire et la joie d’écrire ».
Tout ce qu’il faut savoir
sur les paysages,
je ne peux te le dire,
mais j’aimerais ici te le chanter.
L’émotion de chacun est palpable… et contagieuse.
« Des poèmes qui ne sont pas écrits pour les enfants mais qui vont les rejoindre »
« Nous avons créé cette collection de recueils comme autant de courts-métrages pour ouvrir des fenêtres poétiques sur le monde :
• Parce qu’il est urgent d’offrir aux jeunes des poèmes et des images qui les prennent au sérieux, eux, leurs questions et leurs émotions.
• Parce que la poésie nous raconte les histoires de la vie.
• Parce que les enfants ont autant besoin que les adultes d’une poésie qui les aide à comprendre le monde dans sa complexité, qui leur permette de démêler leurs doutes, leurs peurs et leurs joies ; bref, d’une poésie qui les éclaire sur eux-mêmes et sur les autres.
• Parce qu’il s’agit de former les lecteurs de poèmes de demain. »
La maîtresse de cérémonie, Claire Terral, comédienne et diseuse de poèmes
et deux poétesses,
Albane Gellé Florentine Rey
Nos abris, aux éditions Esperluette Le Bûcher sera doux, ed. La Rumeur libre
partagent avec nous leur pratique de la lecture poétique à voix haute et donnent de précieux conseils…
ne pas charger de sa présence le poème qu’on lit
respecter la mise en page (enjambements, espaces, à la ligne…)
ne pas prendre toute la place
le lecteur est derrière le poème, il le déplie, il le déploie
ne pas incarner le texte du poète
donner le l’importance aux silences, avant, pendant, après la lecture
Un jeu de lecture chorale (chuchotis tous ensemble de poèmes d’Andrée Chedid). La cheffe d’orchestre gère le crescendo et le decrescendo collectifs, jusqu’au silence à partager.
Pour en savoir plus sur les invités : auteurs, éditeurs, libraires et associations, c’est par ici…
Rendez-vous l’année prochaine !
Roselyne et Sonja
NB. La plupart des photos ont été empruntées au compte facebook du Marché de la poésie. Merci à Mateja Bizjak Petit…