De nouveaux livres sont arrivés à la Bibliothèque de Lire et Faire Lire…
Suite au Café-Lecture « Coups de cœur »
Sans Défense de Yves Pinguilly et Florence Koenig, aux éditions Autrement
Voici ce qu’en dit Emmanuelle Pelot, sur le site Ricochet
Ce matin-là, Elle Donali annonce à son mari (cueilleur de miel sauvage) qu’elle est enceinte. Peu après, le jeune femme met au monde un garçon baptisé Zotizo. Simultanément, une éléphante donne naissance à Doli Kôli, un bel éléphanteau rond et gros. Les années passent et l’enfant développe un don, celui de communiquer avec les animaux de la forêt, en particulier avec Doli Kôli. Mais un beau jour, à la veille de son entrée à l’école, «tous les cris et les bruits de la guerre arrivèrent et se fracassèrent là, avec toutes les peurs de la guerre !».
Dans un premier temps, on découvre la quiétude et la douceur de vivre d’un village africain. Puis, avec une violence inouïe, la guerre déferle avec son cortège de violences et de morts, anéantissant tout (ou presque) sur son passage. Avec un texte aux résonances africaines souligné d’illustrations éloquentes, Yves Pinguilly et Florence Koenig parviennent à évoquer la guerre, cette triste réalité, pour la mettre avec intelligence et sensibilité à la portée des enfants.
Le petit Ours des Neiges de Tony Mitton et Alison Brown, chez Kimane
Danielle Bertrand, du site Ricochet, présente cet album :
« Je m’appelle Alf. Je n’aime pas l’eau » Installé sur un fauteuil, un livre devant les yeux, c’est l’acte de foi d’Alf…
Cela isole le garçonnet des autres enfants de son âge. Tous semblent apprécier les pataugeoires, les balades en canoë, les têtards et l’univers aquatique. Autant d’épisodes où l’on voit Igor et les autres s’engager hardiment tandis que pour lui, Alf, c’est autant d’échecs. Alf n’est cependant pas une poule mouillée, mais il préfère le dur, le solide, la glace, l’ivresse de la luge.
Le style parlé, le dessin enfantin nous parlent d’un univers scandinave où l’eau sous toutes ses formes est d’une grande importance, la natation et l’effort, une obligation. Mais avec sa figure toute ronde, surmontée d’un bonnet étrange on entend aussi, la voix divergente d’un enfant qui revendique sa différence sans honte et même avec délices, c’est réconfortant d’anticonformisme et consolera quelques enfants qui s’y reconnaitront…
Hardie comme une souris, de Nicolo Carozzi, Albin Michel, a fait l’unanimité dans le groupe qui l’a présenté :