Certains rendez-vous deviennent incontournables.
C’est le cas de « Partir en Livre » à la bibliothèque de Charmont,
où nous sommes allés le 11 juillet. « Nous », les habitués, André, Sylvette et Sonja…
Après la lecture, petit moment de dessin…
Quelques jours plus tard, le 17 juillet, nous étions attendus à la Médiathèque de Vendeuvre.
Sylvette nous en dit quelques mots :
C’est une ancienne grange rénovée. C’est dire si c’est spacieux ! Et donc c’est tout neuf, et en bordure de ruisseau: la Barse née à deux pas de là. Cette petite rivière prend sa source sous le château de Vendeuvre, qui aurait abrité Mélusine, cette fée poitevine qui veille sur sa famille à travers le pays, pour apparaître dès qu’une catastrophe menace ses descendants ou même les biens de la famille.
Mélusine et le château de Vendeuvre :
Pour ce château de Vendeuvre, en grand danger depuis la seconde guerre mondiale, elle a dû l’abandonner, pour suivre la famille, car il menace ruine. Les habitants de la ville ont bien monté une association, pour le faire revivre à travers des sons et lumières, mais elle s’est essoufflée après bien des années de spectacles. Ah, l’être humain et ses tensions !
Et la Barse serpente jusqu’aux abords de Troyes, où elle se canalise avant de se jeter dans la Seine.
Et Mélusine continue a répandre sa légende ici et là, comme à Bailleul, dans le Nord. Je crois même qu’elle a sourcé à ce curieux château de Maulnes,, dans le département voisin, près d’Etourvy, et voisin de Tanlay, de Villon aussi.
Mélusine ancêtre légendaire de la famille des Lusignan, est une fée bâtisseuse, qui en digne mère de famille abrite sa famille. Elle n’a pas eu de chance cette fée femme sublime, le jour, qui suite à une malédiction, certains soir de pleine lune, se transforme pour devenir femme à la queue de serpent , le temps d’une nuit. Encore faut-il que son époux lui fasse confiance et ne cherche pas à la voir, ce soir là. Mais le bien-être et l’amour qui règnent dans cette famille, attisent bien des jalousies. Et à force de sous-entendre que Mélusine est infidèle, un jour pas fait comme les autres, le mari veut connaître la vérité pour innocenter sa femme, et la surprend dans son bain . C’est dans un cri de déchirement qu’elle s’envole à jamais, continuant pourtant de veiller sur ses êtres chers.
C’est « La Petite Poule Rousse » aux prises avec un renard (extrait d’un Oralbum, livre à spirale, où le texte est au dos de l’image) qui ouvre la séance. Bientôt suivi de « l’Arbre d’Albert », un arbre qui pleure, colonisé par un ours et habité par un hibou. Après dissipation du malentendu, Léon, berger bricoleur devait poursuivre avec son « Drôle d’engin pour Valentin ». Mais il a dû céder son tour, le temps d’un dernier réglage, à Margot « La petite Poule Rousse » qui cultive son blé.
Au loin, on peut admirer «Petit Clown : l’arbre ». Et quel arbre ! C’est un arbre à jeux acrobatiques, où la chenille prend le temps de devenir papillon. Et personne ne tombe ! « Ouf ! » c’est vraiment un truc de ouf ! Quand un petit gland veut devenir un grand chêne, il en a des obstacles à surmonter! Un vrai parcours de combattant. Il plie mais ne rompt point. Même quand, nous arrivent « Trois petits morceaux de Nuit »… Mais à qui donc appartiennent ces bébés tombés du ciel ? On interroge les animaux, qui ne savent pas, bien trop occupés par « L’ascenseur de Petit Paresseux » : Car après avoir pris un bon bain, il faut bien remonter… Et les animaux aimeraient bien l’emprunter.
Connaissez- vous les fables de La Fontaine ? Peut-être plus les contes de Fée, nous l’allons vérifier…avec « Le Fromage », un corbeau, un renard et un blaireau roublard qui fait même du troc avec les personnages des contes de fée.
Puis la médiathécaire nous a proposé quelques livres pour de « Drôles de Vacances », un tantinet perturbées quand on tourne les pages du livre. Car il en sort alors des empêcheurs de tourner en rondeurs. Et « C‘est Dingue ! » quand même, que ces associations d’images, un peu comme un rébus, où un hippopotame couplé à deux cornets de glace peut devenir un rhinocéros, ou un cheval et un code-barre forment un zèbre. Que faut-il associer à une brosse à cheveux pour donner un hérisson ? Que d’étranges créatures à découvrir ! Et quelle est cette bête mystérieuse qui se cache au fond de la grotte de « Gros Loup et la petite Bête ». Gros loup aimerait tant jouer avec. Et si on changeait de place…
Il y a ainsi bien d’autres personnages à découvrir; et d’autres encore qui nous interpelleront un peu plus tard, au hasard des rayons
Mais le temps passe… Coloriages et découpages appellent les enfants, quand ce ne sont pas ces imposants jeux de bois : jeu de l’oie revisité, où la flèche nous indique le nombre de dés à prendre pour jouer… Ou encore ce Triamino d’un genre particulier qui nous raconte une histoire sans cesse à inventer.
Cette matinée est passée bien vite . Qu’en ont pensé les 17 bambins venus nous écouter ?
Enfin, le 27 juillet, Lire et Faire Lire était présent à la Fête du Château de Turgy.
Bien abrités, peut-être un peu trop, dans la grande grange, sur son coté, de grands enfants de L F L : Sonja, Denise, Sylvette et André, se sont installés pour lire aux enfants de passage…
Sauf que, des enfants, il n’y en avait pas ! Et malgré André qui tente de faire le rabatteur, peu de monde viendra nous écouter
Nos seuls auditeurs seront … des adultes ! Et, parmi eux, Sandrine, actrice et organisatrice du festival de Cussangy. Sandrine est en fait venue voir ce que nous étions capables de faire, dans le cadre d’une éventuelle participation de LFL à Cussangy l’année prochaine.
Et une très intéressante discussion a eu lieu autour des albums lus : les Poulets guerriers, par Sonja, la Piscine magique par Sylvette, et une extraordinaire interprétation de La Grenouille à grande bouche par Denise.
Sandrine est actrice et attendait donc un numéro d’acteur (dont elle nous a d’ailleurs donné un exemple magistral en lisant – choisi au hasard – C’est moi le plus beau, de Mario Ramos). Nous lui avons expliqué que nous ne faisions pas « le même métier », que nous étions beaucoup plus attachés au livre, au texte, bien sûr, mais aussi à la graphie et aux illustrations, que nous lisions parfois de façon très intime, et que, dans l’ensemble, que notre rôle était beaucoup plus… discret !
Entre échange de points de vue et critiques positives, l’après midi est passée sans même qu’on s’en rende compte.
A peine le temps de faire un petit tour auprès des artisans qui exposaient et d’écouter un concert de musique celtique…
Je ne me lasse pas de la prose de Sylvette ,un délice
Denise