Cette 9e édition s’articulera autour du thème des patrimoines, matériel et immatériel. L’objectif est de partager auprès de tous notre riche et foisonnant patrimoine littéraire.

Une raie Manta-livre

Jeanne Macaigne est l’illustratrice de l’affiche officielle. Elle décrit sa création ainsi : « Pour illustrer le thème des Nuits et des patrimoines, j’ai dessiné une raie Manta-livre, messagère des mers, ou oiseau des mers qui porte des histoires à travers le monde. En surgissant, elle emmène ses lecteurs à sa suite et sillonne calme et puissante la nuit des songes. »

Les Monuments historiques à l’honneur

Cette année, les Nuits de la lecture s’inviteront exceptionnellement dans les plus grands monuments historiques et emblématiques de France.

Placé sous le thème des patrimoines, l’enjeu de la manifestation, outre la réaffirmation de la place essentielle du livre et de la lecture auprès de tous, consistera à révéler la part de la littérature dans notre mémoire collective à travers l’évocation des grands noms et de grandes œuvres du passé et son rôle dans la création contemporaine, avec la complicité des écrivains d’aujourd’hui.

Du 23 au 26 janvier, jour et nuit, des milliers d’événements seront programmés partout en France et au-delà des frontières.

En réponse à une invitation de la professeure-documentaliste et de professeurs, deux lectrices de Lire et Faire Lire, Roselyne et Sonja, sont intervenues au cours du premier trimestre auprès de tous les élèves de 6^ème et de deux classes de 5^ème.

« A la suite de cette expérience qui nous a tous comblés, il nous a été proposé de participer à la Nuit de la Lecture, le 19 janvier, sur le thème de la Peur.

Deux ateliers étaient programmés : Lectures de textes et atelier de bruitages à partir d’images animées.

Nous nous sommes bien sûr chargées de la partie Lecture et nous avons choisi des textes propres à effrayer (mais pas trop) une vingtaine d’enfants volontaires pour une soirée « pyjama-frisson ».

Les enfants ont joué le jeu à fond en arrivant avec pyjamas, couvertures et doudous, et l’envie très forte de se confronter à des situations terrifiantes…

Fantômes, squelettes, sorcières, monstres ont envahi les salles qui nous avaient été réservées,  plongées dans une semi-pénombre, avec une mise en scène particulièrement soignée.

En plus de récits purement fantastiques, nous avons pu jouer sur l’aspect psychologique, avec des textes à suspense tels que Les doigts rouges de Marc Villard et Peur dans la neige de Sandrine Beau, ainsi que La nuit seule de Hanno, un très court roman plein d’émotions.

Nous sommes ravies de la collaboration mise en place depuis novembre avec le collège, un projet qui nous tenait à cœur.

Une prochaine occasion nous sera donnée au moment du Printemps des Poètes.

L’idée de lire au collège, à des « grands », peut faire peur à certains, mais si vous avez l’opportunité de participer à une telle expérience, n’hésitez surtout pas : les enfants n’attendent que ça ! »